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SNCB: un mail « test » de la direction jugé « malencontreux » par de la CGSP-Cheminots

La CGSP-Cheminots a déploré lundi l’envoi d’un e-mail par la SNCB à des membres de son personnel leur demandant s’ils comptent faire ou non grève le 27 février.

Le syndicat socialiste y voit une volonté de « rendre plus difficile l’exercice du droit de grève », là où la SNCB on évoque un simple « test technique » et un concours de circonstances.

Une grève intersectorielle été décidée le 27 février par la CGSP/ACOD qui entend par ce biais dénoncer les plans du gouvernement fédéral autour des métiers lourds. La CSC et la CGSLB ne prendront pas part au mouvement.

La CGSP-Cheminots a pour sa part décidé d’y prendre part et a déposé un préavis de grève en ce sens. C’est dans ce contexte que le syndicat socialiste reproche lundi à la SNCB d’avoir envoyé un mail à des agents afin d’obtenir, pour le 24 février à 22h, leur déclaration d’intention pour cette grève.

Une « initiative malencontreuse et en totale contradiction avec les dispositions réglementaires », estime la CGSP-Cheminots qui croit y voir une volonté de la SNCB « d’exercer une pression supplémentaire et de jeter la confusion parmi les agents concernés quant à la réalité de la situation. » Le seul souci de cette intervention n’est pas d’améliorer le transport pour les usagers mais bien « de rendre plus difficile l’exercice du droit de grève », insiste le syndicat socialiste.

Du côté de la SNCB, on souligne cependant que l’envoi de ce mail n’est qu’un « test technique sur base d’un scénario fictif ». Un courriel qui n’a d’ailleurs été envoyé qu’à une partie du personnel, lequel était en outre au courant qu’il allait recevoir ce courriel, explique-t-on. La SNCB évoque un concours de circonstances alors que les dates reprises dans l’e-mail envoyé ne correspondent pas aux dates de l’action du 27 février.

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