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« Le fighting spirit, c’est ça l’esprit Standard »

Thomas Bricmont

Arrivé en janvier 2017 en tant que grand espoir du foot roumain, Razvan Marin est à seulement 22 ans une pièce essentielle du Standard version MPH. Rencontre avec un jeune patron.

Razvan Marin à propos…

…des différences Sa Pinto/Preud’homme : « Il y en a beaucoup. Il y a d’abord une différence en terme de personnalité. Sa Pinto, c’était le feu, Preud’homme est plus calme. Mais en tant que joueur pro, tu dois savoir t’adapter aux personnes, aux clubs, tu dois être prêt au changement. Mais pour ma part, ça n’a pas été si compliqué à m’adapter à ce changement car, à Viitorul, j’évoluais dans le même schéma de jeu, un 4-3-3 ou 4-2-3-1. J’ai été habitué à ce type de football, de possession, c’est le foot que j’aime. Pour l’équipe, ça a été plus compliqué car l’an dernier on jouait de façon plus directe, avec de longs ballons. C’est pourquoi ça a pris du temps à comprendre ce que le coach voulait appliquer. On a eu des difficultés au début, ce qui est normal. Il a fallu du temps pour emmagasiner le changement. »

…de l’esprit Standard : « Le fighting spirit, c’est ça l’esprit Standard. Les supporters aiment quand tu tackles, quand tu effectues un geste un peu fou, ils sont derrière toi, ils te donnent de la force. Pour moi, c’est le vrai 12e homme. En Angleterre, les supporters vont au theâtre. Il faut aller en Grèce ou en Turquie pour connaître de tels supporters. J’étais impatient de jouer contre Anderlecht, c’est pour ce genre de match que je joue au foot. »

…de son futur : « A chaque fois qu’on me pose cette question, je ne sais pas quoi pas répondre. J’aimerais évoluer un jour dans un grand championnat comme l’Italie, l’Allemagne,, l’Angleterre, la France, peu importe lequel, au sein d’une équipe qui joue le haut du tableau. Je n’ai pas de plan de carrière tout tracé, ça dépend de beaucoup de paramètres. Si un club vient avec 15 ou 10 millions pour moi et que j’ai l’ambition de le rejoindre mais que le Standard s’y oppose, je ne sais rien y faire. Mais je ne vais pas partir pour l’argent mais pour avancer dans ma carrière. Plus tard, on verra quelles seront les priorités. Mais ce qui m’occupe pour le moment c’est de gagner le titre avec le Standard. « 

…de la Roumanie : « Les gens connaissent très peu la Roumanie, ils en ont une image fausse. Si tu te rends à Bucarest, tu en tombes vite amoureux car c’est très beau, tu as tout ce que tu veux, des restos, des malls, des bonnes soirées. Le problème, c’est quand on a du mal à nous vendre au niveau touristique alors qu’on a la montagne, la mer, etc…Peu de pays peuvent dire la même chose, mais on ne sait pas comment en faire la publicité. »

Par Thomas Bricmont

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