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Le Week-end Sportif va souffler ses 50 bougies

Audiences en hausse, rumeurs, droits télé: Michel Lecomte fait le point.

Les contrats de l’Europa et de la Champions League, ainsi que celui de la Coupe de Belgique, arrivent à leur terme en fin de saison : serez-vous candidats ?

Oui. RTL est venu sur le terrain des Diables via l’acquisition de la Nations League, pour lesquels nous étions aussi candidats. Il est logique qu’on se positionne. Il y a des opportunités à saisir.

Vu l’agencement des matches (deux soirées de Champions League, deux matches d’Europa League le même soir), différentes options existent.

Cette année, le Week-end Sportif fête ses 50 ans. Qu’avez-vous prévu ?

Frank Peterkenne, Manu Debiève et Benjamin Deceuninck se sont chargés de disséquer les archives. Ils ont mis la main sur quelques perles. Une soirée anniversaire est programmée le 26 décembre, où nous évoquerons aussi les sportifs qui font l’actu.

Sud Presse a évoqué l’arrivée d’Ophélie Fontana à la présentation…

Cela demeure une rumeur. Après cet anniversaire, le programme va bénéficier d’une refonte, moins dans le contenu que l’habillage. L’émission a traversé les époques et il est logique qu’elle continue à évoluer.

Il y a une réflexion avec les équipes en place. La piste d’Ophélie reste à explorer mais d’autres chantiers nous occupent. Je suis également attentif à la relation qui peut exister entre le sport et le journal télévisé.

Il n’y a pas eu de grand événement footballistique durant l’été mais pas mal de rendez-vous sportifs étaient programmés, avec du succès à la clef…

Le Tour de France a obtenu 5 % de parts de marché en plus. Et la diffusion intégrale des étapes a été concluante.

La Coupe des Confédérations, l’EURO féminin et le championnat du monde d’athlétisme ont très bien fonctionné, avec des chiffres inattendus.

Dans deux ans, vous prendrez votre pension. Quels seront vos derniers chantiers ?

Il y a l’EURO 2020, même si je crains qu’aucun match n’ait lieu à Bruxelles. Ce qui serait pitoyable vu le soutien que Platini a directement apporté au projet.

Les droits des Jeux olympiques sont loin d’être acquis. Le CIO a préféré les céder à Discovery alors que nous lui avions soumis une offre, certes moindre sur plan financier, mais attractive en terme de couverture média. Un nombre d’heures doit être visible par le grand public et Discovery est obligé d’accorder une sous-licence. Mais quelque chose s’est cassé et les négociations sont au point mort.

D’autres événements vont nous occuper, comme les Jeux européens 2018 qui rassembleront à Berlin et Glasgow une série de disciplines (athlétisme, aviron, natation, etc.).

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