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Stade national : l’UEFA étudie les plans de Ghelamco

Vendredi, la Ghelamco Arena a reçu des visiteurs de marque. Une délégation de l’UEFA a étudié les plans du nouveau stade national, qui reste en lice pour le match d’ouverture de l’EURO 2020.  » Nous pouvons le construire en un an et demi « , assure le promoteur.

Si, vendredi soir, tous les regards sportifs étaient tournés sur Bruxelles et le match entre la Belgique et le Mexique, à 60 kilomètres de là, une délégation de l’UEFA se penchait sur l’érection du stade national. Cette arène, qui doit être bâtie par Ghelamco, reste en lice pour le match d’ouverture de l’EURO 2020, dont la finale se déroulera à Londres. Le tournoi se déroule dans treize pays différents et l’UEFA souhaite qu’il débute à Bruxelles, la capitale de l’Europe. À condition qu’elle dispose d’un nouveau stade, l’actuel étant en mauvais état.

La clarté sera bientôt faite. L’UB, dont le CEO Koen De Brabander était présent à la Ghelamco Arena vendredi, doit présenter un état des lieux provisoire à l’UEFA le lundi 20 novembre. Le 7 décembre, le Comité exécutif de l’UEFA tranchera : le stade peut-il être prêt à temps et dans le cas contraire, quelles sont les alternatives ? Un premier match à Londres ?

L’UEFA n’a pas attendu le rapport de la fédération. Vendredi, donc, une délégation de la confédération européenne s’est rendue à Gand. Composée d’experts en la matière, comme le confirme Philip Neyt, le porte-parole de Ghelamco dans ce dossier. Elle a analysé les plans, leur faisabilité et vérifié s’ils répondaient à ses exigences. Espaces, parkings, construction du toit, qui doit être adapté à cause du timing… Neyt :  » Ils nous ont posé toutes les questions possibles et imaginables, y compris sur le plan financier et jusqu’au personnel que nous pouvons mettre sur le chantier.  »

Selon Neyt, Ghelamco peut achever les travaux en 18 mois. Pendant un tournoi, l’UEFA reprend le stade. Elle veut qu’il soit prêt avant le début du tournoi, prévu le 12 juin 2020. S’il doit pouvoir accueillir quelques matches-tests, les travaux doivent débuter durant l’année 2018. Le plus vite possible.

L’UEFA va-t-elle avoir le feu vert pour l’autorisation que doit accorder la Flandre avant le 7 décembre ? C’est toute la question ! Le 14 septembre, au terme d’un long chemin de croix, Ghelamco a demandé un permis environnemental. Cette procédure existe depuis février 2017 et concerne les projets de grande envergure. Cette autorisation réunit permis environnemental et permis de travail. Après enquête publique et prise d’avis, elle est traitée par le gouvernement flamand et non plus par les pouvoirs locaux.

En principe, tout peut aller très vite. La demande, introduite le 14 septembre, a été déclarée complète le 2 octobre. L’enquête a débuté le 12 octobre et s’est achevée vendredi dernier, trente jours plus tard. La décision doit être prise endéans les 120 jours, à dater du 2 octobre. Les autorités doivent traiter les plaintes et recours éventuels pendant ce délai de trois mois. Ça veut dire que Ghelamco saura au plus tard le 29 janvier si elle obtient ou pas le permis.

Reste à voir si l’UEFA est disposée à attendre aussi longtemps.

Par Peter t’Kint

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