© AFP

Radja Nainggolan: « Le coach est le patron »

Radja Nainggolan est de nouveau un Diable Rouge. Le médian de l’AS Rome a retrouvé la sélection, dont il avait été écarté en novembre.

« Jouer en équipe nationale a toujours été un objectif pour moi », a déclaré Nainggolan lundi après l’entraînement des Diables à Tubize, où les troupes de Roberto Martinez préparent les matches contre la Grèce et la Russie.

« C’était douloureux de quitter l’équipe après un bon Euro. J’avais déjà manqué la Coupe du monde en 2014. Heureusement, je fais autre chose en dehors du football, ça aide à évacuer la déception. J’ai toujours dû me battre dans ma carrière. Je suis parti jeune en Italie, je ne connaissais personne là-bas. Partout, j’ai dû faire mes preuves. Mais ce n’est pas facile de toujours devoir recommencer ».

Martinez s’était passé de Nainggolan en novembre pour le match amical contre les Pays-Bas et la rencontre contre l’Estonie. Le Ninja dit ne pas encore connaître les raisons de cette mise à l’écart. « Je ne sais pas ce que j’ai fait de mal, je m’entends bien avec tout le monde dans le groupe. Je n’en ai pas parlé avec Martinez. Le coach est le patron. Il fait ses choix et je dois les accepter. Pour le reste, je ne tiens pas trop à en parler. Le plus important pour moi est d’avoir reçu une nouvelle chance, à moi de la saisir. Espérons que cette fois je resterai dans l’équipe ».

Nainggolan est cette saison le taulier de la Roma, dont il porte régulièrement le brassard de capitaine. A Rome, il joue plus haut qu’en équipe nationale, raison pour laquelle il a déjà marqué douze buts cette saison. En principe, il devrait pouvoir remplacer Eden Hazard, blessé. « Je joue plus offensivement à Rome, mais il faut relativiser ses statistiques. Je marque plus cette année et on me voit plus. Mais je jouais aussi bien à Cagliari, mais on n’en parlait moins ».

Cet été, il a longtemps été question d’un transfert à Chelsea pour le Ninja, qui est finalement resté dans la Ville éternelle, où il est sous contrat jusqu’en 2020. « Je me sens bien à Rome. C’est une belle ville, le temps est souvent beau et ma famille s’y sent heureuse. Parfois, il ne faut pas choisir l’argent, mais opter pour la qualité de vie. En plus, j’aurais dû recommencer à zéro en Angleterre. La Chine ? Je n’y pense pas pour l’instant, mais je ne dis pas d’office non. Il faudra voir au moment même ».

Contenu partenaire