© BELGA

Leya Iseka : « Je bouffe Michy sur 100 mètres! »

Avec six buts inscrits en championnat, Aaron Leya Iseka plane depuis quelques semaines au-dessus de la Pro League. Une douce revanche après une saison compliquée du côté de Marseille, l’an dernier, et avant un retour en grâce inévitable à Anderlecht la saison prochaine.

Aaron Leya Iseka à propos…

…de son passage à l’OM : « Je sortais de dix mois de revalidation et je me retrouvais titulaire au Vel’ (Stade Vélodrome, ndlr). C’était ultrarapide. Une expérience qui me servira toute ma vie. Après un truc comme ça, tu relativises pas mal de choses. Ça me servira de garde-fou aussi, à l’avenir. Tout a été trop vite, si bien que je l’ai peut-être un peu pris à la légère. J’avais juste envie de jouer au football, mais je ne prenais pas conscience de ce qui m’arrivait. À l’époque, j’étais prêt à tout pour jouer. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, j’ai compris certaines choses. Et je sais à quel point il peut-être important de franchir les étapes pas à pas. Quand tu te retrouves tout de suite titulaire dans un grand club, sans avoir travaillé pour, tu ne te rends pas spécialement compte de ta chance. Je jouais mes matchs, mais il y avait un côté surréaliste dans le fait d’être là. »

…d’Anderlecht : « Je ne me focalise pas trop sur Anderlecht pour l’instant. Je n’ai d’ailleurs encore eu aucun contact avec les représentants d’Anderlecht depuis mon arrivée au Gaverbeek et c’est très bien comme ça. Je veux me concentrer à 1000 % sur Zulte pour continuer mon développement. Je pense que c’est aussi dans l’intérêt d’Anderlecht qui a tout à gagner à me laisser progresser ici, calmement. Weiler a été très direct à l’époque parce qu’il n’avait pas de temps à perdre. Ce qui explique que je n’ai pas reçu ma chance. Mais comme je suis quelqu’un avec une certaine fierté, ça m’a fait mal à l’époque de voir que je ne comptais pas tant que ça pour le Sporting. C’est normal, c’est mon club, celui pour lequel j’ai toujours tout donné. Mais c’était le choix du coach en place à ce moment-là. Et je ne pouvais malheureusement rien y faire, sauf tenter de comprendre. « 

des Espoirs : « On se retrouve tous (les anciens d’Anderlecht, ndlr) et c’est une joie immense de pouvoir encore une fois jouer ensemble. Ce sont des moments de vie à part. Et ça explique en partie qu’on a tellement envie de bien faire avec ce groupe. Vu notre première place actuelle dans le groupe 6, ne pas participer à l’EURO serait très clairement un échec. Après, il ne tiendra qu’à nous de voir plus loin, de rêver des JO. Avoir ce double objectif avec cette bande, c’est juste exceptionnel. On se connaît tous depuis qu’on est petit, c’est un plus immense sur les autres sélections. »

…de son frère Michy : « Ce que je lui envie ? Sa force mentale. Michy, c’est un battant. Quelqu’un qui sera toujours prêt à se battre pour gagner sa place. Il sait aujourd’hui ce qu’il doit faire pour se rendre indispensable. Et il va le faire. Inversement ? Il ne me l’a jamais dit, mais je pense pouvoir dire que je suis plus rapide que lui. À chaque fois qu’on se voit, il fait genre qu’il est le plus rapide. Mais on a fait un 100 mètres récemment et je l’ai bouffé ! »

Par Martin Grimberghs

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Aaron Leya Iseka dans votre Sport/Foot Magazine

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire