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Leo Van der Elst

Les héros du gazon sont de retour le 19 mars en télé (La Une, 20h50).

Comment s’est déroulé le tournage ?

Le niveau de Pessoux était encore pire que celui d’Yvoir. Nous avons dû travailler très dur et être patient. A un moment, j’ai cru que nous n’arriverions pas à gagner un match. Il a fallu changer la manière de vivre des joueurs, de jouer au foot… Heureusement, nous avons battu Natoye 3-4 au terme d’un match à rebondissements. Tout le monde a été soulagé et ému. Le tournage s’est clôturé avec le match de gala contre une équipe d’anciens Diables Rouges.

Quelles différences avez-vous noté avec Yvoir ?

Les deux clubs sont comparables car, au final, tu travailles avec une mauvaise équipe qui n’a pas gagné de match depuis longtemps mais qui garde la passion du foot. Les joueurs avaient pris l’habitude de perdre et la seule question qui les animait était de savoir combien de buts ils allaient prendre le week-end.

Dans la première émission, vous découvrez cette équipe de Pessoux. Qu’avez-vous pensé en rencontrant les joueurs ?

J’ai directement compris que ce serait difficile. Travailler avec des footballeurs de P4 n’est pas évident pour moi qui ai été professionnel et Diable Rouge. Mais, grâce à la première saison, je savais comment agir. J’ai dû m’énerver quelques fois mais aussi trouver les mots justes pour les motiver. Au cours de ces mois passés ensemble, nous sommes devenus amis. C’est nécessaire pour avancer. Si tu installes de la distance, c’est foutu. Nous sommes d’ailleurs toujours en contact sur Facebook. A ce niveau, les gars ont l’envie de jouer au foot mais ils ne veulent pas faire beaucoup de choses pour bien jouer. Or, changer les mentalités n’est pas possible en un claquement de doigts. Heureusement, plusieurs éléments ont compris le message et modifié leur manière de vivre, de manger, etc. Au final, je crois que nous avons réalisé un plus grand miracle encore que l’année passée !

Après la première saison, l’effet de surprise va-t-il encore jouer auprès du public ?

Oui, il y aura beaucoup de découvertes. Quelques fortes personnalités vont marquer les esprits au fur et à mesure de la progression des entraînements. Je suis certain que le téléspectateur va être ému.

A la fin de la 1re saison, vous aviez hésité à rempiler. Et si on vous propose une 3e saison ?

Jamais deux sans trois ! Comme pour Yvoir, Pessoux m’a demandé beaucoup d’énergie. J’étais très fatigué à la fin du tournage. Mais si on me le propose, je n’hésiterai pas. Cette émission est la preuve qu’avec du travail et une bonne mentalité, tu peux réaliser des miracles.

PAR SIMON BARZYCZAK

 » Je suis prêt à signer pour une troisième saison !  » LEO VAN DER ELST

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