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« Je ne m’attendais pas à ce qu’on s’acharne sur moi »

Pendant des années, Nicolas Lombaerts s’est plaint qu’en Belgique, on n’accordait pas assez d’importance à ses prestations avec le Zenit. Mais depuis son retour à Ostende, on n’a pas encore vu grand-chose de lui.

Nicolas Lombaerts à propos…

…de son retour à Ostende : « Je ne veux plus qu’on me demande pourquoi ça n’a pas marché ces derniers mois. On en a trop parlé, on a exagéré. Je me suis longtemps dit que tout allait retrouver son cours mais ça n’a pas été le cas. Quelqu’un dit quelque chose, un autre réagit, on fait des choix et c’est le bordel. Alors, je me demande si c’est pour ça que je suis revenu en Belgique. Pour m’entendre dire que je viens me la couler douce en gagnant encore un peu de fric. Je me demande parfois si je n’aurais pas mieux fait de rester en Russie. Là, j’aurais été à l’aise, j’aurais gagné trois fois plus et je n’aurais pas dû supporter tous ces radotages. Mais je ne me plains pas non plus d’avoir opté pour Ostende. Je savais qu’ici, mes prestations seraient analysées à la loupe, j’en avais tenu compte. Mais pas à ce point. Quand quelque chose ne tourne pas à Ostende, c’est ma faute. Les supporters ont fini par penser la même chose et je les comprends, à force de lire tout ça. Je ne leur reproche pas de me critiquer mais je ne m’attendais pas à ce qu’on soit aussi dur avec moi. Aurait-on fait autant de bruit à mon sujet si j’avais joué aussi mal mais que nous avions pris dix ou douze points ? « 

…de son étét physique : (il se tourne vers l’attaché de presse, Bram Keirsbilck, ndlr) « Bram, combien d’entraînements est-ce que j’ai loupé cette saison ? Pas beaucoup, sans doute ? Si j’étais fini, j’aurais davantage de problèmes maintenant qu’en début de saison. En Russie, je ne jouais pas mais je me donnais à fond lors de chaque entraînement. Il est vrai que je ne suis plus aussi rapide et mobile qu’avant. Mais fini ? Je ne pense pas. Ce sont des choses qu’on écrit et contre lesquelles je ne peux que me défendre en étant présent à chaque entraînement et en jouant aussi bien que possible lors de chaque match. »

…de son futur : « Quoi qu’en pensent les gens, je veux aider Ostende. J’ai signé pour trois ans et je ne vois pas pourquoi je changerais d’avis, sauf si on me demande gentiment de partir. Si on lance une pétition pour mon départ, j’y réfléchirai (il rit).

…de l’évolution du championnat belge : « C’est un championnat difficile. Beaucoup d’équipes que l’on n’attendait pas sont aux premières loges, ce qui veut dire que la compétition est équilibrée. Le championnat de Russie était plus fort. Le Zenit jouait chaque année pour le titre et il y avait plus de matches qu’on était sûr de gagner. On était le meilleur club du pays. Et même si on vivait une moins bonne saison, on terminait quand même dans le top 3.

Par Geert Foutré

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