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Champions League: PSG-Barça en tête d’affiche

C’est le grand retour de la Champions League ! Et avec de grosses affiches : éternel duel entre Paris et Barcelone, tirage difficile pour Arsenal et Naples, équilibré pour Dortmund … Sport/Foot Magazine fait le point sur les quatre premières rencontres des huitièmes.

On prend les mêmes et on recommence

C’était prévisible … C’est la troisième fois en 5 ans qu’on aura droit à un PSG-Barça après la phase de groupes. Et les Catalans s’en sont toujours sortis face aux Parisiens.

  • 2012-2013 : Les deux équipes se rencontrent en quarts de finale. Le score total est de 3-3 après les deux matchs. Mais Barcelone se qualifie en inscrivant 2 buts au Parc des Princes. À noter que Zlatan n’a pas disputé le retour, expulsé au match aller.
  • 2014-2015 : Le duel commence dès la phase de groupes, en compagnie de l’Ajax et de l’Apoel Nicosie (Chypre). Les hommes de Luis Enrique terminent en tête du classement avec 15 points, Paris finit deuxième avec 13 points. Les Blaugrana s’inclinent à l’aller (3-2) avant de s’imposer à domicile au retour (3-1). Mais les deux clubs se retrouvent une deuxième fois en quarts de finale ! Correction de la part du Barça (1-3 et 2-0), qui remportera plus tard la finale contre la Juventus (3-1).
Zlatan Ibrahimovic parle avec son ex-coéquipier Xavi Hernández, après le match retour des quarts de finale entre le PSG et le Barça en 2015.
Zlatan Ibrahimovic parle avec son ex-coéquipier Xavi Hernández, après le match retour des quarts de finale entre le PSG et le Barça en 2015.© Anadolu Agency

Cette année, les hommes d’Unai Emery devront faire sans le géant suédois, transféré cet été à Manchester United. La tâche s’annonce compliquée avec un Lionel Messi qui revient à son meilleur niveau (meilleur buteur avec 10 buts en 5 matchs de Champions League). Neymar, lui, est meilleur passeur avec 7 assists. Le PSG peut cependant compter sur l’Uruguayen Cavani, au sommet de sa forme (31 buts en 30 matchs, toutes compétitions confondues).

En ce qui concerne la concurrence entre Thomas Meunier et Serge Aurier, le Belge a été préféré à l’Ivoirien contre Bordeaux vendredi dernier. Cependant, il n’est pas sûr de débuter contre le Barça.

Célébration de Cavani après son but contre Bordeaux (0-3).
Célébration de Cavani après son but contre Bordeaux (0-3).© AFP

Pas de chance pour Arsenal

Le duel Arsenal-Bayern est aussi une grande histoire d’amour. À l’image de Paris et Barcelone, c’est la troisième fois en 5 éditions que ces équipes s’affrontent. En 2013 et en 2014, Les Gunners se font éliminer par les Bavarois en huitièmes. Ils sont également dans le même groupe lors de la dernière édition. Les Londoniens prennent les trois points au match aller (2-0) mais sont impuissants face au rouleau compresseur allemand à Munich (5-1).

Peut-être est-ce la fin du cauchemar ? Difficile à dire, le Bayern n’ayant perdu que 3 matchs cette saison, une fois en championnat et deux fois en Champions League. Les hommes d’Arsène Wenger peuvent compter sur leur collectif. Plusieurs joueurs peuvent être à la finition comme à la passe. Les meilleurs exemples sont Mesut Özil (4 buts et 3 assists), Alexis Sánchez (2 buts et 3 assists) et Lucas Pérez (3 buts et 2 assists).

Le Bayern fête sa qualification pour les quarts après avoir éliminé Arsenal en 2014 (score total 3-1).
Le Bayern fête sa qualification pour les quarts après avoir éliminé Arsenal en 2014 (score total 3-1).© AFP

Surprise napolitaine ?

Les Madrilènes n’ont affronté Naples qu’une seule fois en aller-retour, lors du premier tour de l’édition 87-88. L’actuelle Ligue des Champions s’appelait encore « La Coupe des clubs champions européens ». Le Real a atteint le tour suivant (2-0, 1-1). Les Napolitains n’ont donc jamais gagné face aux Merengue.

Le club italien doit créer l’exploit s’il espère faire tomber les tenants du titre. Cependant, Mertens connait une saison de feu avec Napoli en Serie A. Quatrième meilleur buteur (16 buts) à deux longueurs d’Higuain et D,eko, il dispose du meilleur ratio du championnat (1 but/96 min.)

En Champions League, il est aussi efficace que Benzema et deux fois plus que Ronaldo. En 6 matchs disputés, le Belge a inscrit 4 buts.

La meilleure attaque contre la pire défense

Si l’affiche Dortmund-Benfica semble équilibrée, les stats parlent d’elles-mêmes. Avec 21 buts, les Allemands constituent la meilleure attaque de la compétition. Particularité : ils ont été marqué par 14 joueurs différents, dont 4 par Aubameyang et 3 par Reus. Concernant les passes décisives, le Français Ousmane Dembélé, 19 ans, est deuxième au classement avec 5 unités.

De son côté, Benfica est la plus mauvaise défense des 16 équipes restantes avec le Real Madrid et Manchester City (10 buts encaissés). Les Lisboètes parviendront-ils à battre le Borussia, toujours invaincu ? Réponse mardi soir.

Par Lorenz Blanco (st.)

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