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Tour de Romandie: les dix coureurs à suivre

Les classiques d’un jour du début de saison sont, désormais, terminées, le peloton s’attaque aux courses à étapes. Ce mardi, la 72e édition du Tour de Romandie débutera. Dix coureurs en particulier sont à tenir à l’oeil.

Richie Porte (BMC Racing Team)

Tenant du titre, Richie Porte est le grand favori de cette 72e édition du Tour de Romandie. Discret depuis sa seconde place lors du Tour Down Under, en début de saison, l’Australien poursuit sa préparation dans l’optique de la Grande Boucle. Une performance dans une épreuve où il est généralement à l’aise (8e en 2013, 4e en 2012, 10e en 2010) permettrait d’emmagasiner de la confiance avant le mois de juillet. En Suisse, Richie Porte pourra compter sur un équipier de choix puisque Tejay Van Garderen (6e en 2017, 10e en 2016) sera également du voyage.

Ion Izagirre (Bahrain-Merida)

Le grimpeur espagnol est l’homme en forme chez Bahrain-Merida. L’arrivée de son frère aîné, Gorka, au sein de l’effectif semble avoir été bénéfique à Ion. Depuis le début de la saison, l’ancien coureur de Movistar s’est rarement manqué sur les courses à étapes : 4e de Paris-Nice, 3e du Tour du Pays basque. Et cela tombe bien puisqu’il semble particulièrement apprécier le Tour de Romandie. Respectivement 5e et 3e des deux dernières éditions, Ion Izagirre devrait à nouveau jouer les premiers rôles.

Jakob Fuglsang (Astana Pro Team)

Bien que présent à l’avant lors des trois dernières classiques ardennaises, Jakob Fuglsang n’est pas parvenu à faire mieux qu’une 8e place sur l’Amstel Gold Race. Trop court pour ajouter une seizième victoire à son palmarès, le Danois a tout de même prouvé sa bonne forme. Le vainqueur du dernier Dauphiné-Libéré sera le leader d’Astana Pro Team et aura assurément une carte à jouer en Romandie.

Simon Spilak (Team Katusha)

Ces dernières années, il est tout simplement le coureur le plus régulier sur le Tour de Romandie. Vainqueur en 2010, suite au déclassement d’Alejandro Valverde, le Slovène possède également plusieurs places d’honneur : 7e en 2016, 2e en 2015, 2e en 2014 et en 2e en 2013. S’il peine à prouver ses aptitudes en montagne sur les Grands Tours, Simon Spilak reste à l’aise sur les épreuves d’une semaine. Il sera l’atout numéro un du Team Katusha et un candidat à prendre au sérieux.

Primoz Roglic (Team Lotto-NL Jumbo)

Le Slovène du Team Lotto-NL Jumbo a clairement passé un cap. La saison dernière, Primoz Roglic s’est classé troisième en Romandie avant de remporter une étape de haute montagne lors du Tour de France. Depuis le début de l’année, l’ancien skieur confirme sa progression : il a levé les bras lors d’une étape de Tirreno-Adriatico avant de grimper sur la plus haute marche du podium au Tour du Pays basque. Et il ne serait pas étonnant que ces succès en appellent d’autres.

Geraint Thomas (Team Sky)

Miné par une saison 2017 difficile -abandon au Giro et sur le Tour- Geraint Thomas espère s’être débarrassé de la malchance. Depuis le début de l’année, il a peu roulé mais s’est tout de même classé 3e de Tirreno-Adriatico. Il est difficile de savoir dans quelles conditions il se rendra en Romandie, mais on devrait tout de même le voir à l’avant de la course.

Rui Costa (UAE-Team Emirates)

Recruté la saison dernière par l’équipe asiatique, Rui Costa n’y a pas remporté le moindre succès lors de sa première année. Un évènement puisque ce n’était jamais arrivé depuis son passage en professionnel datant de 2009. En début de saison, le Portugais a retrouvé la goût de la victoire, en s’adjugeant le Tour d’Abu Dhabi. Habitué à performer en Romandie (5e en 2016, 3e en 2014, 3e en 2013, 3e en 2012), il est logiquement attendu comme l’un des favoris pour cette nouvelle édition.

Emmanuel Buchmann (Bora-Hansgrohe)

Il est sans doute ce qui se fait de mieux actuellement en montagne du côté allemand. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Emmanuel Buchmann est le premier coureur de son pays au classement WorldTour (56e). 4e lors du récent Tour du Pays basque, le coureur de Bora–Hansgrohe commence à confirmer ses dispositions dès que la route s’élève. S’il semble encore en-dessous des cadors, il devrait tout de même jouer les trouble-fêtes.

Egan Bernal (Team Sky)

En mars dernier, Egan Bernal était sur le point de monter sur le podium d’une course WorldTour à seulement 21 ans. Une chute dans les derniers kilomètres du Tour de Catalogne a finalement mis un terme aux espoirs du Colombien. Il n’en reste pas moins un grimpeur de qualité et un prétendant à la victoire finale. S’il est totalement remis de ses blessures, il pourrait être bien plus qu’un lieutenant pour Geraint Thomas.

Mathias Frank (AG2R La Mondiale)

Sur ses terres, Mathias Frank est habitué à briller : 8e en 2016, 12e en 2015, 4e en 2014. S’il ne semble pas pouvoir jouer la gagne, il devrait tout de même animer la course. À moins qu’il ne se mette au service du grimpeur français de l’équipe, Pierre Latour.

Mais aussi

Dernier nommé, Pierre Latour semble être la principale chance française sur cette épreuve d’une semaine. 14e en 2017 et 12e en 2016, le coureur d’AG2R La Mondiale continue de progresser et pourrait titiller les favoris. On peut également noter la présence de Tejay Van Garderen (BMC Racing Team), Mikel Nieve (Mitchelton-Scott), Andrey Amador (Movistar Team), Gorka Izagirre (Bahrain-Merida), Steven Kruijswijk (Team Lotto-NL Jumbo), Daniel Martin (UAE-Team Emirates) ainsi que le duo Rudy Molard David Gaudu (Groupama-FDJ). Côté belge, Louis Vervaeke (Team Sunweb) et Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) ne semble pas pouvoir lutter avec les meilleurs mais paraissent être les principales chances de victoires d’étapes du pays. À quelques exceptions près, les dix premiers du général dimanche à Genève devraient se trouver dans tous ces noms.

Sébastien Gobbi

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