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Thomas Bach, président du CIO, veut aller en Corée du Nord

Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach espère se rendre en Corée du Nord, peut-être même avant la fin du mois, pour discuter de la participation des athlètes nord-coréens aux prochains Jeux Olympiques d’hiver, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Les organisateurs sud-coréens des Jeux de Pyeongchang (9 au 25 février 2018) militent pour une participation des sportifs nord-coréens dans l’espoir de faire de l’événement un symbole de paix dans la péninsule divisée.

La Corée du Nord a cependant manqué la date limite du 30 octobre pour confirmer sa participation alors même que son couple de patineurs artistiques Ryom Tae-Ok et Kim Ju-Sik s’est qualifié.

Le CIO discute avec Pyongyang d’une possible visite de Bach, a rapporté vendredi l’agence Yonhap, qui cite des sources gouvernementales sud-coréennes. « La visite pourrait se dérouler avant la fin de l’année », a déclaré un responsable cité par l’agence.

Pour Kim Yong-Hyun, professeur de sciences politiques spécialiste de la Corée du Nord à l’Université Dongguk de Séoul, il est « hautement probable » que le Nord donnerait son feu vert à une venue de l’Allemand de 63 ans. « C’est un personnage purement lié au sport, pas une figure politique, et un tel voyage pourrait représenter un tournant au moment où les Etats-Unis évoquent une attaque préventive », a-t-il déclaré.

Les organisateurs sud-coréens, qui doivent composer avec un certain manque d’intérêt pour les Jeux d’hiver et une billetterie en berne, affrontent aussi les craintes qu’inspirent les menaces nord-coréennes.

Plusieurs pays se sont demandé s’il était bien judicieux d’envoyer leurs athlètes à Pyeongchang, située à 80 kilomètres de la zone démilitarisée, la frontière qui divise la péninsule coréenne.

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