© Getty Images/iStockphoto

Des agences anti-dopage s’opposent à une participation de la Russie aux JO 2018

Dix-sept agences anti-dopage – dont celles des Etats-Unis, de l’Allemagne et de la France, mais pas de la Belgique – s’opposent à une participation de la Russie aux Jeux olympiques d’hiver en 2018. Elles critiquent vivement le Comité olympique (CIO) pour sa passivité sur la question.

Le rapport McLaren, pour l’agence mondiale (AMA), avait révélé l’an passé qu’un dopage systématique et organisé avait cours depuis plusieurs années en Russie.

Le président du CIO Thomas Bach avait annoncé des sanctions pour octobre. Aux Jeux de Rio, la Russie n’avait pas été entièrement exclue. Une telle mesure aurait été contraire à l’esprit olympique, selon l’Allemand.

« Moins de cent dossiers de suspicion de dopage par des sportifs russes ont été clos sur le millier qui a été ouvert. L’inertie du CIO pénalise les athlètes propres et l’avenir du mouvement olympique », déplorent dans un communiqué commun les agences, qui se sont réunies cette semaine à Denver pour évoquer le sujet, qu’elles qualifient de « plus grand scandal mondial de dopage dans l’histoire du sport ».

Outre celles des Etats-Unis, d’Allemagne et de France, les agences d’Australie, du Canada, du Japon, des Pays-Bas, de Suède ou encore du Royaume-Uni font partie des signataires.

Contenu partenaire